Création collective au cinéma en Afrique et au Moyen Orient : Formations, transmissions et réseaux pour quelle émancipation ?

Journée d’étude – le 5 mai 2023 – en visio

On note à travers le monde une augmentation très rapide du nombre de productions filmiques et audiovisuelles, la distinction entre les deux se redessinant au gré des avancées technologiques, que celles-ci touchent la production ou la circulation des œuvres. Dans le sillon tracé par le Ghana et le Nigéria, de nouvelles industries se développent au Sénégal et en Côte d’Ivoire dont des plateformes diffusent les productions à des publics locaux et régionaux très enthousiastes. Le paysage de la production devenu multipolaire impose de nouveaux rapports de force dans la circulation des œuvres.
Qu’en est-il de la formation des techniciens et techniciennes dans ces espaces? Les écoles de cinéma nées à l’orée des indépendances n’ont pas survécu. Au Sud du Sahara, l’Afrique du Sud est un des rares pays où formations universitaires et écoles sont bien implantées, mais de nouveaux programmes de formation émergent comme, par exemple, Africadoc depuis 2022, destiné au documentaire de création, ou encore l’école ouverte à Dakar en 2022 à l’initiative de Ladj Ly du collectif Kourtrajmé. Dans la région MENA, l’accès plus ou moins pérenne à la formation théorique et pratique s’est développé depuis plusieurs décennies. Et si pour les prétendants de la première génération, le passage par des grandes écoles en Europe était obligé, les producteurs aux EAU, au Liban, au Maroc, en Tunisie, etc., constituent leurs équipes en faisant largement appel à des compétences locales. En quoi l’accès local à la formation a-t-il transformé le fonctionnement des secteurs, les manières de produire, et les enjeux des industries locales ? Si la demande de production s’est fortement accrue, qu’en est-il de la formation et des conditions de travail des technicien.nes sur ces marchés ? Les manières de faire issues de ces formations et/ou des acquis de l’expérience locaux, permettent-elles de s’affranchir des préceptes, des conditions et des images imposées par les hégémonies occidentales ? Proposent-elles d’autres organisations du travail, d’autres représentations ?
Travailler dans le cinéma comme dans l’audiovisuel requiert savoirs, savoir être, et savoir-faire techniques importants, en sus de la flexibilité et des mises à niveau permanentes qui sont de mise à tous les échelons. Si beaucoup n’ont pas l’opportunité de voyager en dehors du pays, la question des visas est cruciale, nos enquêtes sur les technicien.nes menées dans le cadre du projet CREACOLCIN ont montré comment l’expérience s’acquiert souvent dans l’alternance entre des tournages locaux et des tournages étrangers. Ce qui relève le plus souvent de la nécessité représente aussi des opportunités de formation et de revenus. Nous aimerions rendre compte ici des points de tension que peuvent engendrer la circulation entre ces mondes. Comment sont aujourd’hui vécues les expériences de tournages étrangers dans les pays d’Afrique et du Moyen Orient ? Choix ou nécessité ? Quels enjeux pour les technicien.nes ? Comment y accède-t-on ? Quels sont les critères de sélection, les postes accessibles et pour quelles transmissions ? Quelles interactions, quelles fertilisations croisées, quels points d’achoppement ? Dans quelle mesure ces tournages permettent-ils aux travailleur.ses d’accroître localement leurs compétences et leur potentiel d’insertion dans les secteurs ? Que dire des rapports de pouvoir et de domination à l’œuvre dans la concurrence que se font les États des Suds pour attirer les grosses productions transnationales ? Quel est aujourd’hui le statut de telles productions dans les économies des secteurs locaux ?

Programme de la journée

9h55 : Accueil et Introduction
Patricia Caillé (Université de Strasbourg/CREM), Raluca Calin (Université de Lyon 3/MARGE & Ircav) et Lambert Ndzana (LN International)

10h15 –11h15 : Kay Dickinson (Film and TV dept., University of Glasgow)

“Greasing the Wheels of Transnational Film Production: The United Arab Emirates’ Post-Oil Vision for Education”

11h30-13h30 : Table ronde avec des professionnels

Se former localement au cinéma : quelles opportunités, quels enjeux, à quel coût ?
Intervenants : Barry Amayen (Chef élec., CM), Azza Chaabouni (ISAMM, TN), Ons Kamoun (ESAC, TN), Cringuta Pinzaru (Dir. Photo, MA), Abdel Karim Tanga (Opérateur caméra, CM), Frédéric Violeau (Chargé de programmes, DocMonde).
Modérateur.rices : Patricia Caillé et Lambert Ndzana

13h30-15h00 : PAUSE DÉJEUNER

15h-16h – Chihab El Khachab (Anthropology, University of Oxford) :

« Notes à propos de la formation cinématographique au Caire »

16h10-18h00 : Table ronde avec des professionnels

Les tournages étrangers dans le fonctionnement et l’économie des secteurs locaux : apprentissages, interactions, fertilisations croisées, tensions.
Intervenants : Kahena Attia (monteuse, TN – sous réserve), Christelle Magne (Cheffe Op., CM), Merhet Manfredo (Realness Institute, ZA), Mohamed Saïd Ouma (Documentary Africa, KE), Zenabou Pombura (Cinéaste, CM) .
Modératrices : Raluca Calin et Alejandra Val Cubero (Université Juan Carlos III, ES)

Conclusions : 18h00-18h15

Pour toute information contacter:

patricia.caille@unistra.fr ou raluca.calin@univ-lyon3.fr.

Pour participer à la journée:

Un formulaire d’enregistrement est à votre disposition: https://vu.fr/UGMY
Vous recevrez un mail avec l’ensemble des renseignements de connexion.

Comité d’organisation:

Patricia Caillé (Université de Strasbourg/CREM)
Raluca Calin (Université de Lyon 3/MARGE & Ircav)
Lambert Ndzana (LN International)

Partenaires:

Université de Lyon 3 Jean Moulin, Laboratoire Marge, Goethe Institut, Réseau HESCALE, Labex.ICCA, CREM, MSH Lorraine.

Notices biobliographiques:

Kay Dickinson works in the University of Glasgow Film and Television Studies department and is the convenor for MA Creative Arts and Industries. She is the author of Arab Cinema Travels: Transnational Syria, Palestine, Dubai and Beyond (BFI Publishing, 2016) and Arab Film and Video Manifestos: Forty-Five Years of the Moving Image Amid Revolution (Palgrave, 2018). She has published on various aspects of film production and education in peer-reviewed journals and award-winning anthologies and is currently completing a monograph entitled Supply Chain Cinema: The Transnational Production of Big-Budget Film Workers (BFI Publishing, 2024).

Chihab El Khachab est maître de conférences en anthropologie visuelle à l’Université d’Oxford. Ses travaux portent généralement sur les mass médias et la culture populaire en Égypte, particulièrement le cinéma, la télévision et les mèmes en ligne. En 2021, il publie son premier livre, Making Film in Egypt (Fabriquer les films en Égypte), aux éditions de l’Université Américaine du Caire (AUC Press). Il s’agit d’une ethnographie de l’industrie contemporaine du cinéma égyptien, portant une attention particulière au travail quotidien des professionnels du cinéma, aux processus de production locaux et aux technologies ordinaires de production. Il a également publié sur le cinéma égyptien dans un nombre de revues scientifiques comme le Journal of the Royal Anthropological Institute, Arab Studies Journal, Arab Media & Society et Visual Anthropology Review.

Fabrique collective des films en Afrique et au Moyen Orient

Les cinémas et plus largement les productions audiovisuelles d’Afrique et du Moyen Orient connaissent un bouillonnement créatif qui suscite l’engouement des publics locaux, régionaux et au-delà. Ils nous incitent à interroger les modes de production, la circulation et la valorisation des films qui sous-tendent cette reconfiguration des paysages audiovisuels. Le projet CREACOLCIN initié par le réseau HESCALE explore un pan souvent occulté par les approches politico-esthétiques ou économiques, les ressources humaines et la contribution des collaborateurs et collaboratrices technicien.nes à la création collective des films dans ces pays. L’enjeu de cette recherche fondée sur des enquêtes de terrain est ainsi d’étendre la focale au-delà de la réalisation pour accéder aux dynamiques de la fabrique des films et rendre compte des termes dans lesquels ces acteurs et actrices décrivent leur rapport au cinéma, leur activité, leur parcours dans des secteurs de taille très différentes mais toujours fragiles. Il s’agit aussi d’interroger la façon dont le genre et la génération affectent le rapport au cinéma et les stratégies d’un ensemble plus large de collaborations. Ces journées d’étude proposent à la fois un bilan d’étape des travaux menés ainsi que des ouvertures méthodologiques. Les chercheur.es engagées sur ces terrains présenteront les premiers résultats de leurs recherches et dialogueront avec des collègues dont les approches creusent des sillons qui nous permettront d’enrichir nos analyses.

Ces journées sont dédiées à la mémoire de François Fronty, un des membres fondateurs d’HESCALE, décédé accidentellement le 12 juin 2022 au Congo.

Ces journées d’études se dérouleront en ligne (un lien zoom sera envoyé aux personnes inscrites). Pour vous inscrire, contactez : raluca.calin@gmail.com ou patricia.caille@unistra.fr

Pour consulter le programme : http://www.groupe-hescale.com/category/colloques/

Programme 22 juin 2022

9h00-9h15 – Ouverture de la séance, Patricia CAILLÉ et Raluca CALIN

9h15-9h30 – Introduction de la journée, Raluca CALIN

Panel 1. Turquie

9h30- 10h30

“De la publicité au cinéma art et essai, les monteuses en Turquie”, Hülya UĞUR TANRIÖVER, (Professeure émérite)

“An Analysis of the Experiences of Women Working in Camera Departments in Turkey”, Aysun ÖNER (Université d’Ankara)

10h15-10h30 – Discussion animée par Raluca Calin

PAUSE – 10h30- 10h45

 Panel 2. Maroc

10h45-12h00

“Enquêter sur la direction de la photographie au Maroc : Une étude de cas sur la méthode et la démarche”, Patricia CAILLÉ (CREM UR 3476 / Université de Strasbourg)

“Ecce technicus. Être monteuse au Maroc”, Jaouad SERGHINI (Université Mohammed 1er, Oujda, Maroc)

“Racial politics of casting in the film industry: the case of Moroccan artists in Spain”, Alejandra VAL CUBERO (Universidad Carlos III de Madrid/ TECMERIN)

11h45-12h00 Discussion animée par Raluca CALIN

Panel 3. Tunisie

12h15-13h30

“Cadreuses et chefs opératrices en Tunisie : enjeux et mutations”, Emna MRABET (ESTCA, Université de Paris 8)

““Faire carrière” en Tunisie. Trajectoires de jeunes technicien.ne.s/créateur.ice.s du cinéma”, Azza CHAABOUNI, (ISEAHK – Université de Jendouba)

“Le métier de premier assistant : Mounir Baaziz, figure de proue”, Ons KAMOUN (ESAC/Université de Carthage)

13h00-13h30 – Discussion animée par Raluca CALIN

PAUSE 13h30-14h30

Panel 4. Enjeux, méthodologie et démarches

14h30-15h45

“Transcultural Production Studies”,  Nolwenn MINGANT, Professeure d’Histoire et Culture des Etats-Unis, Université d’Angers

15h45-17h00

“L’approche écologique. Une méthode en questions”, Olivier ALEXANDRE, chargé de recherche au CNRS/Centre Internet et société

Discussions animées par Patricia CAILLÉ et Raluca CALIN

Programme 23 juin 2022

8h55 – Introduction de la journée, Patricia Caillé

Panel 5. Cameroun et Togo

9h00-10h00

“Le cinéma 2.0 du Cameroun : approches techniques et trajectoires professionnelles”, Lambert NDZANA (IRCAV, Paris Sorbonne Nouvelle)

“Parcours de techniciens togolais de l’audiovisuel”, Claude FOREST (IRCAV Paris 3 Sorbonne nouvelle)

Discussion animée par Raluca CALIN

Panel 6. Afrique du sud

10h00-11h00

“Looking at Women Technicians’ Creative Input in Post-Apartheid South-African Film”, Anna-Marie JANSEN VAN VUUREN (Tschwane University of Technology) and Patricia CAILLÉ (CREM, Université de Strasbourg)

Discussion animée par Raluca CALIN

PAUSE

11h15 – 13h00 Discussion des apports de ces journées pour le développement du projet (Atelier réservé aux membres du projet CREACOLCIN)

Ces journées sont soutenues par Le Labex.ICCA, la MSH Lorraine et le CREM

À l’œuvre au cinéma! Professionnelles en Afrique et au Moyen Orient

 

Patricia Caillé et Raluca Calin (dir.)
Eds L’Harmattan (Images plurielles: Scènes et écrans), 2022, 380 p.

Que ce soit en Algérie, en Tunisie, en Éthiopie, au Ghana, au Cameroun, au Sénégal, en Turquie, au Liban, aux Émirats arabes unis, au Qatar, etc., mais aussi depuis la France, des professionnelles du cinéma se sont engagées avec une énergie hors du commun, non seulement pour faire des films, mais aussi pour contribuer au développement plus global des secteurs dans lesquels elles œuvrent. Cet ouvrage s’attache à des parcours singuliers, des trajectoires pionnières de réalisatrices ou techniciennes, offre des états des lieux nationaux et rend compte de la contestation du statu quo par les nouvelles générations qui créent ainsi de nouvelles opportunités, s’arrogent des postes et imposent des pratiques plus inclusives.

Pour le commander:
https://www.editions-harmattan.fr/livre-a_l_oeuvre_au_cinema_professionnelles_en_afrique_et_au_moyen_orient_patricia_caille_raluca_calin-9782343253978-72508.html
Table des matières:

INTRODUCTION
Patricia Caillé

PARTIE I – PARCOURS SINGULIERS

Andrée Davanture, monteuse. Un œil à l’écoute !
Claude Forest

Marie-Josée Sanselme, plume francophone du cinéaste franco-israélien Amos Gitaï
Marie-Pierre Ulloa

Heiny Srour, un engagement aux marges du cinéma libanais
Patricia Caillé

Kahena Attia, une cinéaste qui transcende les limites du métier de monteuse
Ons Kamoun

PARTIE II – PARCOURS PIONNIERS

Third Cinema Inheritances and Contemporary Politico-Commercial Women’s Films and Filmmaking in Ghana
Dennis-Brook Prince Lotsu

The Female Gaze in South African Film: Katinka Heyns and Contemporary Women Filmmakers
Anna-Marie Jansen Van Vuuren

Nujoom Alghanem: Filming in the United Arab Emirates
Alejandra Val Cubero

PARTIE III – ÉTATS DES LIEUX

Courage, persévérance et solidarité : Les femmes cinéastes face aux obstacles d’une industrie à domination masculine en Turquie
Hülya Uğur Tanrıöver and Gülsenem Gün

Présence des femmes dans l’activité cinématographique au Cameroun
Lambert Ndzana

Réalisatrices ouest africaines francophones.  Portraits croisés Burkina Faso et Sénégal
Mame Rokhaya Ndoye

PARTIE IV – NOUVELLES GÉNÉRATIONS  DE LA CONTESTATION

(R)Évolutions tacites : Trajectoires cinématographiques éthiopiennes
Raluca Calin

Contesting the Status Quo: The Rise of Women Filmmakers in Ghana
Dennis-Brook Prince Lotsu

Les femmes dans le cinéma algérien contemporain
Salima Tenfiche

Femmes réalisatrices en Tunisie : Une tradition révolutionnaire ?
Emna Mrabet

Réalisatrices qataries, vitrine d’un cinéma en devenir ?
Stéphanie Pourquier-Jacquin

BIBLIOGRAPHIE
NOTICES BIO-BIBLIOGRAPHIQUES

Filmer les peaux foncées

Par Diarra Sourang, 2019, 142 p.

Comment filmer les peaux foncées ? L’idée première de l’ouvrage était de répondre à cette question d’un point de vue strictement technique, de ne parler que de caméra, de lumière et des autres outils du chef opérateur. Pourtant, il était difficile de faire abstraction des considérations socioculturelles qu’elle implique. L auteure a donc essayé de comprendre ce qu’est une peau foncée en tant qu’idée, en tant que matière et en tant qu’élément à filmer.

Diplômée en 2018 de l’École nationale supérieure Louis-Lumière en section cinéma, Diarra Sourang présente ici sa recherche de fin d’études. Elle travaille aujourd’hui comme électricienne de prise de vue sur les plateaux de cinéma et souhaite devenir directrice de la photographie.

 

  • Date de publication : 27 novembre 2019
  • Broché – format : 13,5 x 21,5 cm • 142 pages
  • ISBN : 978-2-343-18358-9
  • EAN13 : 9782343183589
  • EAN PDF : 9782140136269
  • EAN ePUB : 9782336887012
  • (Imprimé en France)

 

Les filières cinématographiques en Afrique et au Moyen-Orient au prisme du genre : Enjeux, questionnements et terrains

Programme colloque HESCALE – Istanbul, les 19 et 20 mars 2020  (Colloque reporté à l’automne 2020)

En lançant le projet « Les filières cinématographiques en Afrique et au Moyen-Orient au prisme du genre : Enjeux, questionnements et terrains » par le biais de l’appel à articles publié fin 2018, nous revendiquions une démarche innovante qui consistait à interroger au prisme du genre et dans une approche comparative, le fonctionnement d’une filière dans ses dimensions professionnelle, créative et culturelle. Notre volonté était d’entamer une démarche patrimoniale de recueil de données sur des pays et/ou métiers qui n’en disposent pas (ou de manière parcellaire) afin de rendre compte de l’accès genré aux différentes activités de la production, mais aussi de la circulation et de la valorisation des films. L’enjeu de ces journées sera de valoriser les résultats obtenus, de faire un bilan des recherches menées, de réfléchir à la méthodologie, aux démarches privilégiées, aux difficultés rencontrées, afin d’envisager dans une discussion collective de cette expérience, les moyens de développer et d’approfondir les questionnements et les terrains, d’évoquer les points aveugles et faire émerger les axes de réflexion qui nous paraissent les plus pressants.

 

Le 19 mars 2020

9:30 Accueil, Café

10:00 Discours  d’inauguration

Francis Rousseaux, Université Galatasaray

Hulya Tanriöver, FILMMOR
Ayse Toy Par, Université de Galatasaray, MEDIAR
Patricia Caillé, Université de Strasbourg (CREM EA 3476), HESCALE
Raluca Calin, Université d’Avignon (LCC – EA 7542)

10:30- 12:00

Première session: Les éclaireuses: quel héritage ? Modération Raluca Calin

Claude Forest (Univ. de Strasbourg – IRCAV): Andrée Davanture, monteuse. Un œil à l’écoute

Patricia Caillé (Univ. de Strasbourg – CREM EA 3476): Le Liban, une exception ? De Heiny Srour à un secteur géré par des femmes

Anna-Marie Jansen van Vuuren (Tshwane University of Technology):  Katinka Heyns: Legacy and influence on the South African film industry

Discussion

12:30-14:00 Pause déjeuner

14:00-16:00 

Deuxième session: Porter le flambeau national de la résistance à la contestation Modération Patricia Caillé

Salima Tenfiche (Univ. Paris 7 Denis Diderotj – CERILAC): La place des femmes dans le cinéma algérien contemporain, un indicateur d’affranchissement vis-à-vis de l’État

Emna Mrabet (Univ. Paris 8 – ESTCA): Femmes réalisatrices en Tunisie : une tradition révolutionnaire ?

Hülya Uğur Tanrıöver (Professeure émérite, FILMMOR): Gülsenem Gün (Univ. Galatasaray) : Courage, persévérance et solidarité : les réalisatrices du nouveau cinéma turc face à la crise des industries de films

Raluca Calin (Univ. Avignon, EA 7542 – LCC) : La figure de la réalisatrice en Ethiopie : une nouvelle vague conjuguée au féminin

Discussion

Pause café

3ème session Trajectoires artistiques et professionnelles Modération Ayşe Toy Par

16:30- 18:00

Lambert Ndzana (Univ. de Paris 3 – IRCAV) : Au Cameroun, les femmes ont-elles le même accès que les hommes aux métiers du cinéma ?

Alejandra Val Cubero (Universidad Carlos III de Madrid – TECMERIN): Nujoom Alghanem: Filming in the United Arab Emirates

Mame Rokhaya Ndoye (Univ. Gaston Berger – CIERVAL): La figure de la réalisatrice ouest-africaine francophone. Portraits croisés entre le Burkina Faso et le Sénégal.

Le 20 mars 2020, Institut Français d’Istanbul et FILMMOR

09:30 Accueil café

10:00-12:00 Réunion de travail avec les participants du colloque au sujet de la publication et du projet HESCALE 2021

Déjeuner

13:00 – 16:30  Participation au Festival International Itinérant des Films de Femmes FILMMOR: Projection de films et débat

16:30 – 17:00 pause café

17:00 – 18:45  Projection de Sofia (2017), un film de Meryem Benm’Barek

19:00 – 20:00  Table ronde avec la réalisatrice Meryem Benm’Barek et les chercheures Particia Caillé, Gülsenem Gün et Hülya Ugur Tanrıöver sur le thème : Le cinéma des femmes au Maghreb et en Turquie

Dîner

Comité d’organisation et responsabilité scientifique: Patricia Caillé (Université de Strasbourg – CREM EA 3476), Raluca Calin (Université d’Avignon – LCC EA 7542), Hülya Tanriöver (Professeure émérite – FILMMOR), Ayse Toy Par (Université de Galatasaray – MEDIAR)

Ce colloque est financé par :
– MEDIAR, Université de Galatasaray
– FILMMOR
Il est soutenu par:
– Institut français d’Istanbul
– L’IRCAV – Université de Paris 3